En début de campagne de sucrière, le seul signe visible de l’extérieur de l’activité de la sucrerie est la circulation des camions venant l’approvisionner en cannes à sucre.
En effet, il n’y a plus ce fort bruit caractéristique de « soupape de cocotte – minute » qu’on pouvait entendre à des kilomètres « à la ronde » ; ni la fumée qui s’échappait à grandes volutes de la cheminée. Et pourtant, la campagne de production sucrière a bien commencé le mercredi 19 février 2020. Beaucoup plus tôt que les années précédentes (le 14 mars pour la Campagne de 2019), mais cependant, plus tardivement que souhaité, en raison de décalage sur certains travaux.
Le début de la campagne sucrière ? Ce n’est pas qu’un bouton sur lequel appuyé et puis tout s’enclenche parfaitement. Non, car il s’agit de remettre en marche, après environ 8 mois d’arrêt et de travaux (dits “d’intercampagne”), une très grosse machinerie extrêmement complexe, elle-même composée de diverses machineries elles-mêmes complexes et interdépendantes : les moulins de broyage, les caisses d’évaporation, les appareils à cuire et bien d’autres équipements et machines….
C’est la raison pour laquelle le début de la campagne sucrière s’étale sur plusieurs jours, afin de permettre aux services techniques et de production de trouver les bons réglages et le bon rythme.
Nous avons photographié (ci-dessous) l’arrivée du 1er camion lors de son arrivée à la sucrerie du Galion (la balance). Il en faudra bien d’autres avant la mise en route de l’usine.
Pesée du 1er camion de la campagne sucrière
Prélèvement d’un échantillon de canne pour évaluer la richesse en sucre
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